Les maladies sont de plusieurs ordres, et les plus graves créent évidemment de la peur dans les familles. Certains cancers par exemple sont connus pour être incurables, et les questions tels que « Va-t-il mourir? » ou « Comment l’aider » vont surgir. Ce qui est encore plus déroutant c’est lorsque le malade apprend sa maladie, et en parle quand même avec un détachement étonnant. Dans ce cas précis, il ne semble pas affaibli ni triste, agit comme une personne qui n’est pas malade du tout, et son entourage ne sait vraiment pas quoi faire. Impossible de le forcer à être triste, car ce serait une autre paire de manche de voir un proche complètement dévasté et perdre sa joie de vivre du jour au lendemain.
Assistance et respect
Le déni d’une personne malade peut se présenter sou deux formes. Premièrement le malade peut agir ainsi parce qu’il refuse d’accepter sa maladie et par ricochet son traitement. Et votre devoir ici est de le convaincre de la façon la plus douce et persévérante de se faire soigner pour son propre bien. Le déni peut également être utilisé par un malade comme un pare-balle, une protection qui l’aide à rester fort malgré la gravité de sa maladie. Alors, vous avez le devoir de l’assister et de le respecter au maximum dans les choix qu’il décidera. Vous pouvez aussi le conseiller mais sans l’obliger de faire comme vous voulez, même si a un moment de sa maladie il perd toutes ses forces. Votre présence reste indispensable dans les cas, pour l’aider à traverser cette étape dans un meilleur état d’esprit.