Les hiéroglyphes égyptiens sont une écriture utilisée pendant l’époque des pharaons. Ils sont actuellement gravés sur plusieurs monuments et tombes qui ont traversé le temps. Les caractères utilisés sont différents de ceux que nous connaissons actuellement. Ils représentaient des sons, des idées plus ou moins concrètes jusqu’à ce que Champollion ait créé la grammaire et le dictionnaire pour cette écriture.
Les différents systèmes d’écriture du hiéroglyphe
Le hiéroglyphe a été découvert dans le sud de l’Égypte par Abydos en 3200 ans avant J-C. Au début, il a été réservé à ceux qui entouraient le roi, mais plus tard il est devenu de plus en plus fréquent et accessible à tous. Son utilisation consistait d’abord à honorer les morts, mais peu après il a été utilisé pour écrire.
L’écriture est basée sur un système d’idéogramme qui a été remplacé peu à peu par des signes désignant des sons. Il a donc fini par disparaitre. Par contre, il a laissé place à plusieurs systèmes d’écriture, dont l’écriture hiératique qui est un système d’écriture utilisant des motifs simplifiés du hiéroglyphe afin d’accélérer la vitesse de notation. Il a été plus utilisé dans l’administration, mais aussi dans la culture et la religion.
Le démotique a été le système d’écriture utilisé par tout le monde, c’est une version encore plus simple que l’écriture hiératique. Enfin, l’écriture copte qui est la dernière version du hiéroglyphe égyptien a été inspirée de l’alphabet grec. Néanmoins, il a gardé quelques éléments originaux de l’hiératique et du démotique.
Comment réussir à lire les hiéroglyphes ?
La lecture des hiéroglyphes égyptiens n’est pas la même que celle de la langue française même si Jean François Champollion a réussi à les déchiffrer. Puisqu’il est difficile d’interpréter les images afférentes à cette écriture, il est plus pratique de disposer des tableaux de prononciation des caractères afin de faciliter le déchiffrage.
Étant différent de la prononciation grecque ancienne, on ne sait pas précisément comment est prononcée la langue égyptienne antique. Pour la déchiffrer, les égyptologues ont utilisé le copte, le système de décodage utilisé en Égypte contemporaine et ayant permis aux scientifiques de parler et comprendre la langue.
Pour arriver à lire les hiéroglyphes, il est indispensable de faire la différence entre un idéogramme et un phonogramme. Le premier peut avoir une double fonction. Par exemple, une image de deux pieds peut signifier le mot marcher, mais avec d’autres caractères à ses côtés, elle est interprétée comme une direction, ce qui est assez différent du premier sens. Par contre, le phonogramme représente un ou plusieurs sons. Il n’est composé que de consonnes.
Qu’en est-il de la structuration textuelle ?
Avant tout, il est important de savoir que le hiéroglyphe ne dispose pas de ponctuation. Cela veut dire que les caractères sont collés les uns aux autres. Il va sans dire qu’on a besoin de temps pour les assimiler complètement.
Bien différent de notre langue, le hiéroglyphe égyptien ne se lit pas forcément de gauche à droite. Cependant, les pictographies représentées par des animaux indiquent le sens de la lecture. Si les oiseaux tournent vers la gauche, la lecture commence de ce côté et vice-versa. Par contre, il existe des symboles orientés vers le gauche, mais qui n’influencent pas le sens de la lecture pour autant.
Il est tout à fait possible d’écrire verticalement les hiéroglyphes et de les lire de haut vers le bas. On rencontre tout aussi bien des écritures en série, avec une structure non tracée ou des quadrats.